contrôle de l'hypertension

Le contrôle de l’hypertension : une étape importante

Le contrôle de l’hypertension artérielle est un examen important dans la vie d’un aîné qui vieillit. En effet, le dépistage prévient des maladies cardiaques, des accidents vasculaires et même de la maladie d’Alzheimer.

« Mon père de 80 ans a fait un récent examen de sa tension artérielle et le résultat était trop élevé. Son médecin veut lui prescrire un traitement, mais mon père semble résigné et ne veut pas se soigner depuis la mort de ma mère ? Comment le convaincre ? »
Carole F., 58 ans

À la réponse à cette question, il faut noter que des études scientifiques tendent à démontrer que plus on soigne son hypertension tôt, plus on préserve sa santé et sa longévité. En outre, ce traitement diminue également le risque de la maladie d’Alzheimer.

En effet, une étude récente menée sur 24 000 individus âgés de 74 ans en moyenne et dont le plus âgé avait 105 ans, a révélé que le traitement contre l’hypertension pourrait prévenir la maladie d’Alzheimer.
Avant d’étudier les premiers effets cliniques du traitement de l’hypertension chez les patients âgés dans le milieu des années 80, on considérait que l’hypertension systolique était une caractéristique naturelle du vieillissement de cette tranche d’âge.

Or, l’hypertension systolique entraîne un risque plus élevé de maladies  vasculaires ou cardiaques par rapport à une pression artérielle diastolique  à faible mesure.

Les conclusions du  traitement de l’hypertension  révèlent que les médicaments testés peuvent réduire non seulement les risques d’AVC, de crise cardiaque, ou de handicap liés à toute maladie vasculaire, mais aussi prévenir la maladie d’Alzheimer et la production de bêta-amyloïdes qui perturbent le fonctionnement du cerveau ainsi que la dégénérescence cognitive.

En effet, l’hypertension artérielle (HTA) chronique joue un rôle certain dans le déclin cognitif et la démence, notamment d’Alzheimer, par l’intermédiaire de lésions vasculaires aggravant le processus dégénératif.

La survenue d’un accident vasculaire cérébral (AVC) expose à l’apparition de signes d’une démence anticipée. La correction de l’HTA par médication antihypertensive a réduit fortement les AVC et a démontré un intérêt préventif après AVC, à la fois pour sa récidive et la protection cognitive.

En revanche, au stade de l’altération marquée des fonctions supérieures, l’intérêt du traitement anti-hypertenseur  n’apparaît pas clairement. Il sera nécessaire de réfléchir au cas par cas, en fonction de l’âge, des dégâts cliniques et radiologiques. Une action sur les autres facteurs de risque cardio-vasculaire est aussi recommandée.

Les personnes sédentaires, ayant peu d’activités physiques, diabétiques ou obèses augmentent également les risques de développer des maladies cardiovasculaires.

Rédaction : Digital

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