Comprendre l’AVC : symptômes, risques et prévention
Chaque année en France, 140 000 personnes sont victimes d’un AVC (Accident Vasculaire Cérébral), soit 1 toutes les 4 minutes. Cette pathologie est l’une des causes de mortalité principales en France, la moitié des cas touchant des seniors de plus de 75 ans. Avec le vieillissement de la population, il est d’autant plus nécessaire de s’informer sur les effets dévastateurs d’un AVC pour sensibiliser à la prévention. Causes, signes avant-coureurs, séquelles… nous faisons le point.
Qu’est-ce qu’un AVC ?
Première cause de handicap chez l’adulte, l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) correspond à un arrêt soudain et imprévisible de la circulation sanguine dans une zone du cerveau, entraînant des lésions.
L’AVC cause deux dommages possibles dans le cerveau : l’obstruction des vaisseaux sanguins causant un infarctus cérébral, ou leur rupture causant une hémorragie cérébrale.
Il existe donc différentes formes d’AVC :
L’infarctus cérébral (80% des cas) : un caillot de sang (thrombose) ou une plaque de cholestérol bouche une artère et empêche l’irrigation de cette partie du cerveau. Si l’artère se débouche seule et que l’incident reste sans séquelle, l’AVC est dit ischémique.
L’hémorragie cérébrale : une artère cérébrale fragilisée (anévrisme) se rompt. Cet AVC, plus rare (20% des cas), forme un hématome. La partie alentour du cerveau est endommagée par la pression de l’hématome.
L’Accident Ischémique Transitoire (AIT): le blocage de la circulation dure de quelques secondes à quelques minutes. Le caillot se résorbe et ne provoque aucune séquelle. L’AIT peut être confondu avec un malaise alors qu’il est annonciateur d’un risque d’AVC plus grave et important.
L’AVC en France, c’est :
- La 1ère cause de mortalité chez les femmes et la 2e cause de mortalité dans le monde
- 140 000 personnes touchées par an en France, dont 32 000 victimes d’AIT
- 90% des personnes concernées ayant 50 ans et plus
- 1/3 gardant un handicap
On estime qu’une personne sur 6 subira un AVC.
Quelles sont les causes d’un AVC ?
La probabilité d’avoir un AVC est le produit de nombreux facteurs:
- Un âge avancé.
- L’hypertension artérielle
- Le tabagisme, et chez les femmes la prise de pilule contraceptive combinée au tabagisme augmentant l’hypertension artérielle et l’hyper-coagulation du sang, favorisant le risque d’AVC ischémique
- Le diabète
- Un cholestérol trop élevé
- Une forte consommation d’alcool
- La sédentarité
- L’obésité et une alimentation déséquilibrée
- L’irrégularité des battements du cœur et les troubles cardiaques
- L’apnée du sommeil
- La démence
- Des antécédents familiaux
Les signes avant-coureurs d’un AVC
Il est crucial de reconnaître les symptômes qu’une personne éprouve lors d’un AVC pour agir rapidement en appelant le SAMU (15). Ils sont les mêmes dans le cas d’un infarctus cérébral ou d’une hémorragie cérébrale. Il convient d’être vigilant en cas de manifestation d’un ou plusieurs signes :
- Une déformation de la bouche, avec un sourire asymétrique, ou une paralysie de la face.
- Faiblesse d’un côté du corps: la personne ne peut lever les deux bras en même temps. L’un des 2 est faible, ne peut être levé ou retombe.
- Troubles de la parole : la personne ne comprend pas une phrase simple ou ne peut la répéter.
Un AVC ne cause pas nécessairement de maux de tête, mais un mal de tête intense peut le révéler. D’autres signes incluent une perte d’équilibre, des troubles de la vision (vision double ou d’un œil), un engourdissement des membres ou encore une incompréhension de son environnement.
Séquelles d’un AVC et suivi médical
Un accident vasculaire cérébral a des conséquences si les lésions ne sont pas traitées dans les 3 heures. Au bout de 7 heures, elles peuvent être irréversibles. Elles dépendent de la partie du cerveau touchée.
50% des victimes gardent des séquelles d’intensité variable : difficultés motrices, paralysie (hémiplégie), troubles de l’attention ou de la mémoire, troubles du langage et de l’écrit (aphasie), douleurs, fatigue chronique, déclin cognitif, dépression, etc.
Vivre après un AVC, avec des difficultés cognitives ou motrices, demande de se réadapter et de chercher les solutions pour combler la perte d’autonomie. Le recours à un orthophoniste, un neurologue, un ergothérapeute ou encore un kinésithérapeute peut aider à surmonter les différentes séquelles d’un accident vasculaire cérébral. Aussi, des solutions de soins et d’aide à domicile peuvent être envisagés pour accompagner au mieux la personne à sa sortie d’hôpital, le temps de sa convalescence.
Comment prévenir les risques d’un AVC ?
L’AVC entraîne de lourdes conséquences, notamment en matière de réinsertion sociale et professionnelle. Cependant il est possible de limiter les risques de son apparition :
- Manger équilibré, notamment des fruits et légumes et réduire sa consommation de sel
- Faire un minimum d’exercice physique
- Perdre du poids en cas de surcharge pondérale
- Arrêter de fumer
- Consommer modérément de l’alcool
- Contrôler hypertension artérielle, cholestérol et diabète
- Eviter tout stress inutile
- Les traitements médicamenteux (diabète, cholestérol, affection cardiaque etc.) doivent être sérieusement suivis
- De l’aspirine peut être prescrite chez les seniors à risque, afin de diminuer la possibilité de formation d’un caillot de sang
Si la personne a déjà souffert d’un accident vasculaire cérébral, appliquer ces conseils est plus que recommandé. Ils s’accompagneront d’un suivi médical et d’un traitement préventif et curatif si nécessaire.
Il est conseillé de consulter son médecin traitant si vous décelez des signes avant-coureurs. Aussi, il faut avoir conscience de l’urgence si la situation se présente : toute suspicion doit vous inciter à appeler le 15 (pompiers ou SAMU). Un traitement rapide permettra bien souvent de limiter les séquelles et autres complications.
L’aide à domicile pour les personnes ayant subi un AVC
L’AVC est une maladie grave qui peut avoir un impact significatif sur la vie d’une personne. Les personnes qui ont subi un AVC peuvent avoir besoin d’aide pour les tâches quotidiennes
Chez Amelis, nos auxiliaires de vie sont formées pour répondre aux besoins spécifiques des personnes ayant subi un AVC. Elles ont au moins un an d’expérience ou un diplôme d’État d’Accompagnant Éducatif et Social (DEAES).
Par exemple, elles peuvent aider à :
- Se lever et se coucher en douceur
- S’habiller et se déshabiller
- Préparer les repas et les servir
- Faire le ménage et les courses
- Accompagner les sorties et les rendez-vous
Les auxiliaires de vie Amelis sont également sensibilisées aux besoins émotionnels des personnes ayant subi un AVC. Elles peuvent les aider à faire face aux changements dans leur vie et à retrouver un sentiment de normalité.
Si vous avez été victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) et que vous nécessitez une assistance à domicile, ou si vous connaissez quelqu’un dans cette situation, n’hésitez pas à entrer en contact avec l’agence Amelis la plus proche de votre lieu de résidence. Nous sommes là pour élaborer un plan d’aide personnalisé, parfaitement adapté à vos besoins spécifiques.
2 Comments
J’ai un malaise vagal il y a quelques mois (brouillard, tangage et évanouissement) ûis il y a 5 mois un AIT. Le médecin m’a prescrit du Cardégic à prendre m’a t’il dit toute ma vie. Je vais avoir 74 ans. Je suis en bonne santé et je me demande si je dois prendre comme me l’a prescrit le médecin le Cardégic à vie. Cela m’ennuie car je suis bien, à part quelques vertiges. Pouvez vous me donner une réponse ou dois je poser la question à mon médecin.
D’avance, je vous remercie pour votre réponse.
Sincères salutations.
Danièle Coste
Bonjour Madame,
Nous ne sommes pas habilités à faire des recommandations médicales. Nous vous invitons à vous rapprocher de votre médecin.
Cordialement
L’Equipe Amelis